Bonjour à tous,
L'Aisne, la Belgique et le fin...Le 8 juin 1917, le Bataillon monte en ligne au Chemins des Dames jusqu'au 14 juillet, le secteur est assez calme.
Il est mis à la disposition de la 151° D.I. pour une attaque que la Division projette contre les positions allemandes d'Hurtebise, la montée en ligne s'effectue sans incidents le 30 août.
Le 31, à 19H, les chasseurs s'élancent et d'un premier élan atteignent et dépassent leurs objectifs.
Cette attaque vaut aux 2° et 3° compagnies une citation à l'Ordre du Corps d'Armée.
Quatre Médailles Militaires et seize Croix de Guerre avec palme, sans compter de nombreuses citations, récompensent les chasseurs du Bataillon.
Occupant pendant deux mois le secteur du bois de Holnon, en face de St Quentin, il est mis à la disposition du Général Commandant en Chef et pendant un mois, à Noyon, il assure le service de place.
Puis il rejoint l'Alsace au 33° C.A.
Après avoir tenu le secteur de Balschviller du 17 au 25 janvier, il est relevé et rejoint le camp de Monthureux-sur-Saône pour effectuer une période d'instruction, clôturée par un exercice avec tanks.
Transporté en Champagne, le 27 mars il est transferé, suite à l'offensive allemande, à Méry, près de Montdidier.
Bien installé dans le bois de Vaux, le 114° forme une ponte avancée de la défense , sur laquelle les attaques se brisent. La position est gardée intacte.
Après avoir organisé le secteur, il s'embarque pour Remirmont.
En mai, il tient les tranchées de la Cude près de Sainte-Croix-aux-Mines.
Mais le Bataillon va reprendre sa place sur le champ de bataille décisif dans les plaines du nord.
Le 8 août, il débarque à Fournival et rejoint à pied la ligne de feu et se trouve engagé dans la région de Plémont.
En deux jours, le 114°, malgré la faiblesse de ses effectifs, les pertes subies pendant les combats, la fatigue de la poursuite, la gêne causée par les gaz toxiques, a réalisé une nouvelle avance de plus de 5 km, bousculé un ennemi décidé, pris trois villages, fait 49 prisonniers, capturé 32 mitrailleuses et de nombreux dépôts de matériels.
Une citation à l'Ordre de l'Armée lui est décerné.
Le Bataillon débarque le 30 septembre 1918 en Flandre française.
Le 1er octobre, il entre en Belgique.
Après avoir été en réserve, il passe en première ligne le 24 octobre, à Nevelles, le long de la Lys canalisée.
Le 2 novembre, le canal est franchi sur tout le front.
Le 114° passe alors en deuxième ligne.
L'Armistice le trouve à Cleytock, reconstitué et prêt à fournir un nouvel effort si on lui demande.
La guerre est virtuellement terminée.
Le 114° B.C.A., né de la guerre ne doit pas subsister encore longtemps.
Il aura quand même la joie de défiler dans les villes belges reconquises.
Il aura l'honneur de fouler la terre allemande et d'occuper Aix-la-Chapelle.
L'ordre de dissolution arrive :
Ordre du jour du Bataillon N° 170 :
" Par décision du G.Q.G. N° 15.083, notifié par la VI° Armée sous le N° 129 20/1, le 114° Bataillon sera dissout à la date du 1er avril, 00heure, et versé à la 46° D.I.
Voilà,
Une page d'histoire se tourne !
Et,
Amitiés