Georges Labroche du 19° B.C.P. 3ème clairon de l'Armistice.

Bonjour à tous,

Voici l'histoire du troisième clairon de l'Armistice :

Georges Labroche né le 22 avril 1896 à Chaligny (Meurthe et Moselle) clairon à la 1ère Cie du 19° B.C.P.










jumelé avec le 171° R.I. constituant l'avant-garde sous les ordres du cdt Ducornez.

Le 8 novembre 1918 à 13H, Georges Labroche, buvant un café avec un civil à Fourmies (Nord) est embarqué par le sergent -fourrier Lhomme pour prendre place dans la première voiture conduite par un allemand.
Dans cette voiture se tient le capitaine Von Helldorf devant se rendre au G.Q.G. à Spa (Belgique) accompagné du capitaine Lelay chargé de faire traverser au convoi les lignes françaises sans encombre.

Georges Labroche, dans cette voiture se saisit d'un drapeau blanc et sonne régulièrement le cessez-le-feu sur un trajet extrêmement mouvementé !








Il rentrera sans encombre et sans gloire et s'en étonne auprès de son capitaine qui lui répond " mais mon petit, tu n'as été qu'en mission"...

Il ne recevra donc ni médailles ni reconnaissance pour cette équipée historique. Il faudra attendre 1938 pour qu'un journaliste, Robert Lemaire lui consacre un article "Les oubliés de la gloire" dans le journal "L'Ancien combattant" pour qu'il soit enfin reconnu comme le troisième clairon de l'Armistice, au même titre que Sellier et Roux.





En septembre 1970, le conseil municipal de Chaligny décide de lui rendre hommage en lui dédiant une place à son nom.





Voilà l'histoire de trois grands soldats qui furent, quand même, "oubliés" de l'Histoire...

Sources : militaria et cpa ww1.
              Bienvenue à Chaligny.


Et,
Amitiés

Bonjour à tous,

Jean-Claude, Christian,

Vraiment excellent.
Merci Jean-Claude.

Amitiés
Pierre

Bonjour à tous,
Ajoutons que le dernier carnet de la Sabretache lui consacre un article de quatre pages ce mois-ci (N° 218, mars 2019 ; article d'Hervé Serrurier). Il détaille les événements et donne des précisions inédites sur cet épisode de l'Histoire.
On y apprend aussi que Georges Laroche restera en contact avec le Leutnant Hermann Kimmel jusqu'au décès de celui-ci dans les années 1950.

Georges Laroche recevra peu de récompenses suite à sa participation active à cette action (notamment pour avoir permis le franchissement de la délégation sous un feu nourri car tout le monde n'avait pas reçu ou compris les ordres). Il reprendra son métier de peintre en bâtiment. Sa famille a aussi conservé un diplôme de résistance FFI lui ayant appartenu, mais ce dernier étant resté discret sur ses activités, il est impossible d'en savoir plus à ce sujet.

Je recommande l'article dont je vous fais part, car il est très complet.
Cordialement,

Bonjour à tous,
Bonjour Ronan,

Merci pour ce complément sur l'histoire d'un héros très discret.

Et,
Amitiés