Je me présente ,cherche document , historique des chasseurs

Je me présente BAERT MARC ,53 ans ingénieur en informatique ,marié ,trois enfants
Localisation: SEQUEDIN (NORD)
Année d'Incorporation .: 1975
Régiment :18 R.I.T (EPINAL ) , 44 R.T (LANDAU)
De 1976 à 2000.

Réserviste au 127 Régiment d'infanterie de réserve à Valenciennes (nord)
réserviste aux services de la gendarmerie à la 2e région militaire à Lille

Je suis de la classe 75/08, affecté en instruction au 18 R.I.T à EPINAL ,Puis dans un régiment de guerre électronique le 44 R.T (unité de teste du RITA)

Si à cette époque le service militaire m'ennuyait profondément , je dois avouer qu'avec le temps ce fut une période très bénéfique pour moi ,bref, j'ai quand même fini sergent à LANDAU au 44 R.T en 1976 et réserviste .

Je suis pas triste de savoir que mes régiment 18 R.I.T 44 RT sont maintenant en France à savoir : ROEN 18 RIT et L'autres le 44 RT en ALSACE prés de STABOURG .

Mes Périodes en Réserve furent la découverte de l'esprit de corps de la découverte de notre force armée d'une autre façon .
j'ai découvert la généalogie militaire à la mort de mon père (Lieutenant) en Algérie e dans les troupes de montagne . .
Je suis fortement épris du devoir de l’esprit de nos anciens de 14-18 39-45 d’Indochine , Algérie ma famille à eu cinquante perte dans cette fait , je suis férue de leurs missions de leurs fait d’armes ,de leurs morts ,je recherche le pourquoi ,le comment .
Et cela en honneur de la mémoire de LESAGE JULES (chasseur et clairon de la 6e compagnie du 2e bataillon de chasseur à pied de mort pour la France ,le 28 août 1914 dans la lorraine .

Finalement, je suis très heureux d'avoir découvert ce forum, et d'être avec vous et de trouver ,peut être suites à cela .

Amicalement à vous tous .

bonjour a tous
bonjour Marc B
epinal belle petite ville avant mes trois ans au premier chasseur je suis passez par le 170 RI de 74 a 76 je te souhaite une
amicalement
herve

Bonjour à tous,
Bonsoir Marc,

En guise de bienvenue : " le 2° BCP, le 27 août 1914, suivant l'ordre général n° 12 :

Le général commandant le Corps de Cavalerie adresse ses félicitations à toutes les troupes du CC dont la conduite au feu les 24 et 25 aôut a été digne de tous les éloges.
Il tient à féliciter tout particilièrement le 2° Bataillon de Chasseurs qui au cours de cette campagne a écrit de son sang les pages les plus glorieuses.
Sur la brèche depuis le 30 juillet, en couverture avec la 2° DC, puis avec la 10° DC, il livrait le 11, à la lisière de la forêt de Parroy, le terrible combat de Vaucourt. Rattaché au corps de cavalerie, qu'il rejoignanit au environ de Sarrebourg, il contribuait le 20 et le 21 Août à arrêter l'attaque allemande, le 22 il couvrait à Gondrexange et Igney la retraite de l'armée.
Le 25 août, il défendait Lau...( illisible), Gerbéviller, ou un adjudant se maintenait seul toute la journée. Sa conduite héroïque jointe à celle de nos escadrons et de nos batteries arrêtaient toute la journée le débouché de 2 CA allemands au Sud de la Mortagne et permettait à nos armées de prendre leurs positions d'attaque. Le 25, enfin, un trou des plus dangereux se produisait dans nos lignes : Rozelieures, le Bois Lalau était enlevé, plusieurs bataillons bavarois l'ayant pénétré. Le 2° BCP de Chasseurs, seule troupe disponible, était lancé à l'attaque, flanqué de quelques escadrons et de cyclistes. A la baïonette, ils reprenaient le Bois en chassait l'ennemi, arrivait aux lisières, s'y maintenait sous la plus terrible canonnade et arrêtrait ainsi, net, l'offensive ennemie."
A villacourt, le 27Août 1914, le général Commandant de Corps de Cavalerie : Conneau.

...Le 28 août, le bataillon fait partie d'un détachement mis à la disposition du général commandant le 16 CA. Il quitte Loro à 4 heures 30 pour se porter en soutien d'artillerie lourde dans la région de gerbéviller.( Hauteur de la Hongrie) Itinéraire : Loromontzey, Borville, Rozelieures, Réménéville, et Guiguebois sur la cote 287...
....la situation dure jusqu'à 10 heures, au moment où les unités du 299° RI engagées sur La Mortagne, paraissant fléchir, le colonel Cdt ce régiment fait demander au chef de bataillon de le renforcer et d'assurer son repli.
Pour assurer cette double mission, le chef Bataillon BOUSSAT porte la 3° Cie sur la rive droite de la Mortagne, la 1° au gué 247, la 5° sur les pentes de la rive gauche de la Mortagne, la 6° face à droite, en réserve la 4° qui assure le soutien d'artillerie...

Le chasseur Lesage figure sur la page 37 gauche, tombé au Bois Lalau dans les combats de Rozelieures le 25 Août 1914.( CF JMO 2° BCP).

BIen cordialement.
Evelyne et Marc.

Bonsoir Marc,

Bonsoir à Tous

Bienvenue sur le site et parmis nous

A Bientôt

Cordialement

Claudine

re
Bonjour Marc

Amicalement Jean- claude

bsr à tous
bsr MARC B

soit le bienvenu sur ce forum


une question: comment peut-on être réserviste à la fois au 127 RI et aux services de la gendarmerie?

salutations
marc G

Bonsoir Marc

Je vous souhaite la

Je vous souhaite de trouver d'autres informations concernant le 2° et le Chasseur Lesage.

Amicalement
Thierry

Bonsoir Marc B
et bonsoir à tous

en attente de vous lire,
encore un beau récit sur le 2ème Bataillon merci à vous deux
cordialement

Bonjour Marc B
Après lecture du combat interresser dans l'historique du bois Lalau, et la bataille de Vitrimont et de Rozelieures, pas de trace du Chasseur Lesage, voir autre historique 1840-1992. ou voir le 2e groupe Cycliste?
Bonne journée
Michel

Bonjour à tous,
Bonjour Marc,

Voici la cote à Vincennes de l'historique du 2° CC :

Historique anonyme. Nancy, Berger-Levrault, s.d. (A2g2137)

Il n'est pas en ligne à ce jour.
Le JMO du 2° CC n'existe pas, précise ce service.

Bien cordialement. E et M.

Bonjour à tous,
concernant le JMO du 2ème Groupe cyclistes il existe côte 26N 482/8 et 26N 482/9
vous regardez dans MDH dans la 2éme Division de Cavalerie dont dépend le Groupe de Chasseurs Cyclistes.
cordialement

Bonjour Dominique, Marc et à tous,

....voici le copié -collé que donne le service....


Intitulé 2e Groupe cycliste
Documents en relation
Historique anonyme. Nancy, Berger-Levrault, s.d. (A2g2137)
Présentation du contenu
Le journal des marches du groupe n'existe pas

Mais tant mieux si il existe...nous en sommes ravis pour Marc B.

Vous nous mettez quelques lignes à cette date du 25.09.1914 ?
Notre G-P appartenait au 8° CA et le 2° GC leur est venu en renfort. Merci.

Bien cordialement.
Evelyne et Marc.

Bonjour à tous,

Voici un extrait de la relation des combats du bois Lalau et de Rozelieures, faite en 1964 par le colonel George (qui appartenait en 1914 au 2e G.C.) :

"Le Capitaine de Pighetti, commandant le 2e G.C., animé du même esprit militaire et des mêmes qualités que le Commandant Boussat, suit aussi les péripéties du combat, il se renseigne près du Général commandant la 6e D.C., et il alerte immédiatement le groupe, le met en marche vers le bois Lalau et le devance pour prendre contact avec le Commandant Boussat, il accourt se mettre avec sa troupe à la disposition du Commandant du 2e B.C.P. C’est la rencontre des deux Chefs dans le bois où l’on continue à se fusiller à bout portant. Le Commandant reçoit ainsi le Capitaine de Pighetti : « Je vous attendais, vous venez à temps, mes Compagnies sont dispersées dans le bois, elles ont subi des pertes et elles ont beaucoup de mal à rejeter l’ennemi hors du couvert. Vous allez attaquer en direction de Rozelieures pour culbuter les Bavarois qui sont retranchés devant la lisière Nord, il faut les repousser l’épée dans les reins, entrer avec eux dans le village et ne pas leur permettre de s’arrêter dans la localité ». Voilà un exemple d’ordre du mois d’Août 1914 et c’est un ordre verbal, son exécution va se dérouler sans retard et il va précipiter la défaite allemande. N’ayant pas manqué l’occasion, la victoire va changer de camp.

Il est 13 h., le 2e G.C. se déploie immédiatement pour prendre sa formation d’attaque. Mission du 2e Groupe : rejeter l’ennemi sur Rozelieures, enlever le village.

A gauche, le 1er peloton (Lieutenant Voinier) ; mission : enlever la Cote 296, bondir ensuite au ruisseau, puis à la lisière Sud-ouest de Rozelieures. A droite, le 2e peloton (Lieutenant de Mollans) ; mission : rejeter l’ennemi sur l’Euron et sur le village, puis bondir sur l’entrée Sud de Rozelieures. En échelon et à droite, le 3e peloton (Lieutenant Galmiche) ; mission : assurer la liaison avec les voisins de droite (27e R.I. du 8e C.A.) et appuyer le 2e peloton. Direction générale : Rozelieures. Il n’y a pas d’heure H, on attaquera dès que l’on sera prêt, l’ennemi cède, c’est le moment de l’enfoncer. C’est encore un autre modèle d’ordre et toujours verbal. Il sera brillamment exécuté et ce sera le succès complet.

Les balles claquent, le groupe s’ébranle, il achève au passage le nettoyage de la lisière Nord, puis, appuyé par les 2e et 6e Compagnies du 2e B.C.P., il débouche du bois, il bondit sur les Bavarois, lesquels surpris par ce torrent impétueux de Chasseurs sont brutalement culbutés et prennent la fuite. Les clairons du 2e B.C.P. sonnent la charge, cela donne les apparences des manœuvres du temps de paix, mais que l’on ne s’y trompe pas, nous sommes en guerre, l’ennemi est bel et bien représenté par les Boches, les balles et les obus sont réels, les projectiles sont meurtriers, l’arbitrage est indiscutable et brutal, on est vainqueur ou bien on est vaincu et des deux côtés on veut vaincre. Notre artillerie nous apporte un excellent appui en frappant les lisières du village et les crêtes avoisinantes. Les voisins se ressaisissent et repartent à l’attaque. Le 1er peloton s’empare de la Cote 296, le 2e peloton progresse vers l’Euron, puis la progression devient plus pénible et elle se ralentit.

Profitant des merveilleux champs de tir de cette région, l’ennemi a organisé avec de nombreuses mitrailleuses une ligne d’arrêt pour recueillir son échelon d’attaque en cas de revers. Ces armes automatiques déclenchent rapidement des feux violents ajustés et par conséquent meurtriers. Beaucoup de gradés et Chasseurs sont frappés, les Lieutenants Voinier et de Mollans sont mis hors de combat par de graves blessures. Peu après, le Capitaine de Pighetti, qui conduit magnifiquement son groupe reçoit d’abord une balle qui lui enlève une oreille et peu après une autre balle le frappe à la cuisse et le couche au sol.

Le 3e peloton s’efforce d’appuyer le 2e et de tenir la liaison avec le 27e R.I. en s’étendant sur la droite. Ses voisins de droite sont cloués au sol, ils n’avancent plus. Un jeune gradé du 3e peloton se porte avec une escouade de Chasseurs vers cette troupe, il rencontre la 10e Compagnie du 27e R.I., il trouve le Capitaine blessé et d’accord avec cet officier, il prend le commandement de l’unité et l’entraîne vers Rozelieures. Cette attaque peut progresser vers l’avant grâce à l’appui d’une section de mitrailleuses (2 pièces) commandée brillamment par un sergent qui applique à la perfection la combinaison du feu et du mouvement. Cette troupe atteint ainsi l’Euron, la soudure est faite avec le 2e G.C.

A ce moment arrive un grand malheur. L’artillerie allemande, pourvue de bons observatoires, suit tous les mouvements de notre attaque et de plus, elle se voit obligée de vider rageusement ses caissons avant de se replier. Subitement, la 10e Cie et la S.M. du 27e R.I. sont coiffées par des rafales de 105 et la densité la plus forte est appliquée sur le pont que la S.M. vient d’atteindre. Après le pilonnage, quand l’accalmie survint et que les fumées noires se furent dissipées, nous aperçûmes le Sergent blessé ramper péniblement et venir s’allonger sur le dos, au milieu du pont, la tête sur son havresac, face à l’objectif, face à Rozelieures, face à l’ennemi qu’il a mis en fuite. C’est ainsi que ce brave sous-officier est mort en héros à la tête de sa troupe.

A ce moment, l’attaque continue, elle accélère, il faut s’éloigner rapidement de la zone battue et atteindre le village. Le 2e G.C., les compagnies du 2e B.C.P. et du 27e R.I,, poursuivant l’ennemi, atteignent ou débordent la localité. L’Adjudant Prévot s’engouffre le premier dans Rozelieures en tête de la 5e Section et en entraînant le 2e peloton. Tout le groupe, sous le commandement du Lieutenant Galmiche pénètre dans le village qui est occupé rapidement et entièrement. La mission est remplie. La 6e Cie du 2e B.C.P., entraînée par le Capitaine Truchot, atteint la lisière Nord. Bien amoindri, le 6e G.C., qui vient de perdre son héroïque chef, le Lieutenant de Cazenove, à la lisière Nord du bois, participe à l’assaut final et venge ainsi ses glorieux morts. Les Boches, pris de panique, fuient en désordre vers le Nord-est, ils ont échoué complètement dans leur tentative de percer la trouée. Notre artillerie complète la déroute en poursuivant les fuyards avant la tombée de la nuit par des rafales rapides et bien appliquées. L’artillerie allemande entraînée inévitablement dans cette reculade reste muette pour le reste de la journée et de la nuit."

Bien cordialement,
Eric Mansuy

rebonjour à tous,
Bonjour Eric,

Un grand MERCI à vous. :

Bien cordialement.
Evelyne.

Rebonjour à tous,

Un autre extrait, dû à la plume du capitaine Hardouin de Grosville, du 2e B.C.P., en 1917 :

"Après la journée très dure du 24, le 2e bataillon de chasseurs qui avait passé quelques heures dans la nuit à Loromontzey s’était porté par Saint-Rémy-aux-Bois sur le bord de la Voivre (3 kilomètres de Damas-aux-Bois). Je crois qu’une grande partie du corps de cavalerie se trouvait dans les environs, mais je ne puis situer exactement le groupe cycliste de la 6e D.C. Nous assistâmes de loin à la bataille pendant la matinée sous un soleil de plomb. Enfin vers 1 h de l’après-midi, je compris que le régiment de gauche du VIIIème corps (134ème R.I.) venait de perdre le village de Rozelieures et que le bataillon allait se porter dans le bois Lalau avec mission de chasser du bois les éléments ennemis qui y avaient pris pied.
Nous nous portâmes en avant en colonne double ouverte et traversâmes nos batteries en action près du bois des Hayes, puis sur l’ordre du commandant, je me portais personnellement en avant pour préparer le rassemblement du bataillon vers la bifurcation des routes de Saint-Rémy - Rozelieures et Saint-Rémy - Borville. En arrivant au point ci-dessus au milieu du bois Lalau, je trouvais un certain nombre de bicyclettes en faisceaux et je rencontrais quelques chasseurs blessés du groupe cycliste de la 6e D.C. ; enfin je vis apparaître un grand lieutenant, couvert de sueur et de poussière, tenant à la main un fusil, baïonnette au canon : c’était Cazenove. Il paraissait très exalté, je ne me souviens pas exactement de ses paroles, néanmoins leur sens était à peu près celui-ci : « je suis engagé sous bois avec des éléments d’infanterie allemande qui, venant de Rozelieures et de la direction de Saint-Boingt ont pris pied dans le bois Lalau. J’ai éprouvé des pertes sérieuses et mon groupe est incapable de donner encore un effort, mais votre intervention va certainement déterminer la retraite de l’ennemi qui ne semble pas tenir solidement ». Cependant la fusillade faisait rage et les balles sifflaient en foule autour de nous. Quelques minutes après le commandant Boussat, mon chef de corps (tué depuis à Hartmannswillerkopf), nous rejoignit. Le lieutenant de Cazenove lui répéta ce qu’il venait de me dire et ajouta : « si vous faisiez charger sur la route un peloton de cavalerie, je crois que les Allemands seraient repoussés ». Je ne vis pas cette charge mais quelques temps après je vis les cadavres des cavaliers et des chevaux, preuve qu’elle avait eu lieu inutilement."

Bien cordialement,
Eric Mansuy

PS Je précise que cet extrait est tiré d'une correspondance privée. J'ai longtemps souhaité que des documents inédits en ma possession puissent être publiés, sous l'égide du comité local du Souvenir Français, afin d'entretenir le souvenir des combats du bois Lalau, et en particulier à la mémoire du lieutenant de Cazenove, tombé et inhumé à Rozelieures. Sa famille n'ayant, hélas, jamais répondu à mes courriers, le projet est resté lettre morte. Je vous laisse donc profiter de ce que je viens de mettre en ligne, c'est mon seul moyen de partager, je le regrette, une infime partie des éléments que je souhaitais faire publier.

bonjour Marc
voila ce que j'ai trouver sur l'historique du 2eme BCP
troisieme colonne a droite treizieme ligne
amicalement
herve

Bonsoir Eric
Evelyne et marc ainsi que vous tous,toujours content de lire les récits que vous nous mettez en ligne un régal
merci encore
cordialement

Bonsoir Hervé,

et encore bravo pour cette preuve de déccés.
Je ne possède pas cet historique, le mien est trop récent.
Bonne nuit
Michel

Bonjour Marc,

Je vous souhaite la

Cordialement,

Bruno

Bonjour Marc,

Bravo Eric et Hervé pour votre réactivité qui n'a pas été la mienne à cause d ela publication de mon futur livre co-écrit sur les chasseurs à pied le 13 novembre.
Cordialement,
Yvick