Les enfants-soldats de la Grande guerre.

Bonjour à tous,

J'ouvre ici une nouvelle rubrique, le titre se suffit à lui-même !

Vous allez découvrir que ces enfants-soldats n'ont pas tous été "traités" de la même manière, et c'est troublant. Pour certains rien, pour d'autres une fiche sur "Mémoires des Hommes"  et pour quelques-uns le "grand jeu" avec articles de journaux, monuments aux morts, rues à leur nom...

Il serait peut-être intéressant de philosopher sur cette différence de traitement de l'information de ces héros, car ce sont bien des héros (personnes qui se distinguent par leur bravoure) qui à l'âge de 14/15 ans ont connu la guerre et ses horreurs et souffrances pour aller jusqu'au sacrifice suprême.

C'est pourquoi il est nécessaire, au titre du devoir de mémoire, de faire réapparaître leurs noms.

François Marius Ratto, que j'avais déjà évoqué mais il est normal qu'il trouve sa place dans cette rubrique :

http://lesmidi.canalblog.com/archives/2009/05/16/13746895.html


André Marcel Dieudonné.

Né le 9 septembre 1899 à Chalons sur Marne, s'engage en 1915 dans le 5° groupe cycliste du 21° BCP.
Mort pour la France le 16 juillet 1915 à Venteuil (Marne).

Pas de fiche sur "Mémoire des Hommes" aucune autre trace...


Adrien Thierry.

Né le 14 juillet 1898 à Paris (12°) s'engage au 9°RI





Porté disparu le 30 décembre 1914 aux Hurlus (Marne)





Jules Raymond Castel.

Né le 15 octobre 1898 à Hennenbon (Morbihan) pupille de guerre... au 73°RI



Mort pour la France le 23 septembre 1915 à Hermonville (Marne)




A suivre.


Et,
Amitiés

Bonjour à tous,

Jean-Claude, Christian,

Petite contribution :
Le petit Breton Jean-Corentin Carré



Amitiés
Pierre

Bonjour à tous,
Bonjour Christian, Pierre et merci

Pierre tu me coupes l'herbe sous le pied avec Corentin Jean Carré
Un petit complément :












Voici l'histoire de Désiré Bianco :

Né le 4 avril 1902 à Marseille, dont la famille, pauvre, originaire du Piémont Italien s'y est installée.

A la déclaration de guerre, Désiré fréquente une école proche de la caserne du 6° régiment de hussards.



Un fort sentiment patriotique né chez lui et il s'engage comme volontaire en janvier 1915 et suit le 6°RH en Meuse au sein du Groupement cycliste du 1er escadron.


Il est renvoyé en mars à l'arrière mais réussit à nouveau à remonter au front avant d'être renvoyé chez ses parents.

Il s'embarque alors clandestinement le 2 mai 1915 sur le "France" à Toulon chargée de transporté le 58° Régiment d'infanterie coloniale pour les Dardanelles où depuis février le Corps expéditionnaire franco-britannique tente une percée sur le front d'Orient.

Le 8 mai à 17H15, l'attaque se déclenche et Désiré Bianco doit rester dans la tranchée.
Son chef de section le Lt. Asquier lui confisque son fusil et sa baïonnette en échange de son sabre.




Désiré s'élance alors à la tête de la Compagnie, sabre à la main en criant "En avant, à la baïonnette" et est tué à quelques mètres du fortin ennemi.

Il est cité à l'ordre de l'Armée Française d'Orient le 30 août 1916 par le général Cordonnier.



Il est déclaré "Mort pour la France" le 14 janvier 1920, et est titulaire de la Médaille militaire et de la Médaille d'or de la bravoure militaire serbe.

Une avenue porte son nom à Marseille.

Une stèle est érigée en mai 1936 à Toulon, devant la caserne Grignan.




Sources : relevé nominatif des hommes de troupes tués, historique du 58°RIC.
              Gallica.


A suivre,


Et,
Amitiés  

Bonjour à tous,

Jean-Claude,

Désolé pour le coupage d'herbe dans ton jardin...

Voici le récit pour Sydney Lewis, 12 ans !



Amitiés Jean-Claude !

Bonjour à tous,
Bonjour Pierre et merci pour tes contributions,

Pour rester dans l'esprit de ton sujet voici :

Jack Cornwell,



Né le 8 janvier 1900 à Leyton, Sussex Angleterre.

En octobre 1915, il s'engage dans la Royal Navy sans la permission de son père.

Il est mortellement blessé le 31 mai 1916 à la bataille du Jutland.




Rapatrié à l'hôpital de Grimsty il meurt le 2 juin 1916 à 16 ans.

Décoré à titre posthume de la Victoria cross,


pour :
"Acte de bravoure remarquable, acte d'audace, de vaillance et d'abnégation, de dévouement ultime du devoir en présence de l'ennemi"


Source : wikigenweb.


A suivre,


Et,
Amitiés  

Bonjour à tous,

Bonjour Jean-Claude

Tes compléments sont top ! Merci !



Amitiés
Pierre

Bonjour à tous,
Bonjour Pierre, c'est très bien qu'il existe un livre sur cette singularité de ces enfants-soldats


Marcel Vernier :


Source : passionmilitaria.

Paul Delalande et Louis Dupuis :








A suivre,


Et,
Amitiés  

Bonjour à tous,

André Protte :

Né le 3 juillet 1899 à Paris (5°).

Scout, il rejoint volontairement le 18° BCP, commandé par le chef de bataillon Franchet d 'Espérey.

Mort pour la France le 10 septembre 1915, à 16 ans, aux Eparges





Il est enterré à la Nécropole nationale Le Trottoir (Meuse)




Gustave Chatain :

Né en 1900, originaire de la région de St. Brieux.

Caporal, deux citations et deux blessures, il aurait fait 9 prisonniers !

On ne connait ni la date ni le lieu de sa mort (pas de fiche sur MdH) bien qu'une pétition fût lancée en 1919 pour qu'il soit inhumé au Panthéon !

Il est quand même représenté sur une carte postale pour une image de propagande afin d'inciter d'autres enfants à faire la guerre  





Afin d'être tout à fait objectif et de refléter l'exacte réalité de ces aberrations, ayant parlé de nos alliés anglais voici le cas d'un enfant soldat allemand,

Paul Mauk :




Né le 19 juillet 1900 en Souabe, sa famille très pauvre s'installe en 1911 à Fribourg Breisgau.

Il s'inscrit à la caserne 113 et commence son service militaire le 9 octobre 1914 au dépôt de recrutement IX de Fribourg.

Il arrive sur le champ de bataille de Lorette au printemps 1915.

Le 9 mars, en passant sous les barbelés, il est blessé à la tempe par un éclat de grande mais ne veut pas quitter le champ de bataille ni faire de convalescence, il rejoint ses camarades de combat de la compagnie IV à Liévin.

Le soir du 6 juin, ayant été relevé et se trouvant au repos non loin des premières lignes, une balle perdue le touche au bras et enflamme les munitions qu'il avait gardé dans ses poches.

grièvement blessé, il est transporté au poste de secours de bataillon à Liévin où il décède le 7 juin 1915 au matin, il avait 14 ans.

Il est enterré au cimetière allemand de Lens-Sallaumines.





Sources : Le Crapouillot
              Archives Bundesrepublik.


En "grattant" un peu la toile on se rends compte du nombre d'enfants soldats morts pour la France où l'on trouve le noms mais plus  rien derrière ...

Voilà une manière de les remette, un peu, dans la lumière et si de votre coté vous avez d'autres noms n'hésitez pas à allonger cette liste, déjà trop longue à mon avis mais c'est le mien.


Et,
Amitiés

Bonjour à tous,

Sans commentaires !







Et,
Amitiés