Bonjour à tous,
Bonjour Michel,
Peut-être que ta modestie va en souffrir, mais j'avais très envie de faire ce post.
Et ce, d'autant plus que l'on s'est bien pris la tête, tous les deux ! Deux passionnés : ça pète des flammes !
Non seulement, tu es un pilier du forum, mais tu es aussi bien plus que cela.
Tu as consacré une bonne partie de ta vie au service des soldats "Morts pour la France", à travers tes actions au sein du "Souvenir Français".
Longtemps à la tête du comité d'Orléans en temps que Président, tu en es aujourd'hui le Président Honoraire.
Une belle reconnaissance pour le travail accompli.
1er novembre 2009, signature du Livre d'Or de l'Arc de Triomphe.
Ça n'est pas rien d'entretenir les tombes, de les réparer, de les nettoyer. Il faut trouver de l'argent, au moyen de quêtes, etc... Bref, il faut avoir la moelle !
Les déplacements, les représentations aux Monuments aux Morts... beaucoup de temps et d'investissement personnel pour une belle cause.
Chapeau !
14 juillet 2008 à St Jean de la Ruelle
Après l'armée, tu exerces tes talents comme peintre artisan. Et maintenant, tu coules une retraite heureuse au milieu de ta famille.
Retraite active :
Une passion pour le 8e Bataillon de Chasseurs à Pied, concrétisée par un blog. Vous y saurez tout, ou presque sur le bataillon de Sidi-Brahim :
http://sidibrahim.canalblog.com/Et pour les fleurs, en compagnie de Madame, la plus belle maison d'Orléans !
Je ne résiste pas non plus à l'envie de remettre ici le poème de Michel, en forme de Protestation... mais ça n'étonnera personne !
AUX HÉRITIERS DU 8e D’ORLEANS Mars 2009 écrit en 1999
-1-
Je suis d’un âge ou je peux rendre hommage
Sans craindre les représailles de certains personnages
Frœschwiller, Reichshoffen, Woerth, Saverne
Le fanion du huitième était en berne
Héritier du 8e d’Orléans, ce n’est pas du toc
Il fut l’un des meilleurs de l’époque
De Géreaux à la Koubba, pendant trois jours
Face à 5.000 mille rebelles, il était là toujours
Chasseurs de Sidi-Brahim, combattants solitaires
Votre sang a fait une marre affreuse sur la terre
Dutertre, Rolland, vous nous avez légué une légende
Pour cela, je ne permettrai pas que l’on se rende
-2-
A la campagne d’Belgique, des aigles pour Napoléon
A Magenta, gloire et honneur au Bataillon
Droit de penser et je dis dans ce récit
Je suis chasseur et j’ai bien réfléchi
Qu’a-t-il pris à nos chefs devant Sedan
Pour laisser partir les Chasseurs dans les camps
En Chasseur à pied il se trouva
En Chasseurs de marche il deviendra
Dans Artenay, il y connu de durs moments
Sous Orléans il y gagna son monument
Chasseurs du 8e vous étiez chez vous à Orléans
Pour cela, je ne permettrai pas de vous voir errant
-3-
A la « der des ders », il est en Belgique à Dixmude
En hiver, sur l’Yser, les combats sont très rudes
Bagatelle, le Mort-homme, des morts il a eu
Là-bas… la fourragère rouge il a connu
Devant Verdun, le 8e a donné son cœur, pas sa peau
Sous les ordres d’un certain commandant de Grilleau
A Douaumont, nos Chasseurs s’armant de courage
Bousculaient tout sur leur passage
Le Bataillon s’étant glorieusement illustré
Que neuf citations lui ont été décernées
Chasseurs, au pays vous avez été utiles
Pour cela, je ne permettrai pas que l’on vous mutile
-4-
Pour la situer, on l’appela « la drôle de guerre »
Ce fut réellement « une guerre éclair »
Avec l’esprit combattant de l’ancienne « gaule »
Nous venions de découvrir le Général de Gaulle
Avec lui, le 8e ne renaissait pas du hasard
Car il avait pour chef le colonel Pochard
Très vite reformé à l’école militaire
Par de jeunes parisiens volontaires
En Lorraine très vite il s’illustra
Que bientôt Metz il délivra
Pour avoir reçu les éloges du 20e corps américain
Pour cela, je ne permettrai pas que l’on brise ce lien
-5-
Pour perpétuer nos traditions
A Paris, l’on créa une association
Toi « Baci » tu étais l’âme vivante de nos aïeux
Tu fus dignement représenté par notre ami Guillieu
D’Helfaut à Orléans, de Metz à Wittlich
De Bruder à Etcheverry, de de Grillau à Uhrich
Le 8e s’est illustré sur tous les champs de bataille
Pourquoi fallait-il qu’il s’en aille ?
Bataillon, toujours vivant au fond de ton tombeau
Ton linceul rouge finira irrémédiablement en lambeau
Et par mille clameurs des Chasseurs venus
Je ne permettrai jamais de vous voir déchu
Et par le duc d’Orléans notre père
Nos aïeuls tombaient à l’ombre de la Koubba
Un Chasseur ne met jamais genou à terre
Le 8e Chasseurs d’Orléans, toujours tu salueras
Michel Chantriaux – 8e BCP, toujours debout
Voilà, Michel, tour bien rapide du Monsieur et du Chasseur au grand cœur !
"Les Alpins à New-York", je n'oublie pas que c'est à toi que nous devons cette belle aventure !
Parce que tu le vaux bien !
Amitiés
Pierre