BATAILLONS DE CHASSEURS

Et des anciens DIABLES BLEUS du 30°BCA, 30°BCP, 30°GC
 
AccueilAccueil  PortailPortail  GalerieGalerie  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  CONTACTCONTACT  

 

 3 BCP

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




3 BCP Empty
MessageSujet: 3 BCP   3 BCP EmptyMer 18 Avr 2012 - 7:26

Et le 21e corps d’armée enregistre alors, à l’actif d’une des unités du 3e, la citation suivante :

La 6e compagnie (capitaine Crombez) : le 4 mars 1915 chargée de se porter en avant pour assurer la liaison entre deux de nos attaques qui se produisaient sur ses flancs, a sauté hardiment de sa tranchée en plein jour et en terrain découvert sous le feu de l’infanterie et de l’artillerie ennemies ; avec un remarquable élan, a progressé de 100 mètres, s’est cramponnée au terrain et s’y est maintenue jusqu'à la reprise de l’offensive.

(Ordre général n° 44, du 21e corps d’armée, du 13 avril 1915.)

Le groupe des grenadiers mérite à son tour la citation suivante :

Le groupe de grenadiers du 3e bataillon de chasseurs : A l’attaque d’un ouvrage allemand très fortement organisé, se sont conduits d’une façon héroïque.

(Ordre général n° 7, de la Xe armée, du 27 août 1915.)

Là, une section de la 2e compagnie, sous la conduite du sous-lieutenant Dulys, mérite la citation suivante :

La 1er section de la 2e compagnie : le 29 juin, sous un feu violent d’artillerie et de mitrailleuses, sans pouvoir se creuser d’abris, a fait preuve d’une admirable ténacité en tenant toute la journée un point important qui avait été confié à sa garde. N’a pu être renforcée par une autre section de la compagnie qu’à la nuit tombante, alors qu’elle était réduite de 31 à 3 chasseurs.

(Ordre n° 100, de la Xe armée, du 26 août 1915.)

Du 2 au 17 septembre, il va pousser énergiquement de l’avant en une série d’opérations très dures et très brillantes qui trouvent leur éloquent résumé dans trois citations à l’armée et à la division :

Le 3e bataillon de chasseurs à pieds, pendant la bataille de la Somme, sous les ordres du chef de bataillon Tixier, le 4 septembre 1916, s’est porté d’un superbe élan à l’attaque de l’objectif assigné, malgré de violents feux de flancs causant des pertes sensibles. Après avoir traversé deux lignes de tranchées, s’est accroché à moins de 40 mètres d’une position ennemie intacte, fortement organisée, garnie de mitrailleuses sous casemates. Le lendemain, s’est porté résolument à l’assaut de cette position, y a pris six mitrailleuses, un capitaine commandant un bataillon, de nombreux officiers et soldats, et a continué sa progression du même élan que la veille.

(Ordre général des armées de l’Est, n° 1135 D, du 2 novembre 1918)

Téléphonistes et signaleurs des 3e et 10e B.C.P. et du 149e R.I. : sous la direction du lieutenant Baissac, du 149e, chargés d’établir en une semaine, dans un terrain récemment conquis, un réseau téléphonique enterré, ont pleinement réalisé leur mission malgré le bombardement violent, les pertes et les obstacles amenés par le mauvais temps. Ont ainsi permis au commandement de s’exercer en toutes circonstances et largement contribué, de ce fait, à la réussite des opérations.

(Ordre général de la 43e D.I., n° 155, du 10 septembre 1916)

Le peloton des pionniers du 3e B.C.P., sous la direction du sous-lieutenant Glotz : chargé de transformer en une semaine un terrain récemment conquis en un secteur d’attaque, a pleinement réalisé sa mission, malgré le bombardement violent, les pertes et les obstacles apportés par le mauvais temps ; s’est dépensé sans compter, de jour et de nuit, pour organiser rapidement des communications sur une profondeur de 1.500 mètres.

(Ordre général de la 43e D.I., n° 155, du 10 septembre 1916)

Elle obtiendra peu après la citation suivante :

La 2e compagnie du 3e bataillon de chasseurs à pied, sous le commandement du capitaine Glotz : a exécuté sur Soissons et dans les rues de Soissons une audacieuse reconnaissance, repoussant vigoureusement un fort détachement ennemi et l’obligeant à repasser les ponts de l’Aisne. A infligé, durant plusieurs jours, des pertes cruelles à un ennemi supérieur en nombre.

(Ordre général n° 37, de la 170e D.I., du 21 juin 1918)

Des citations reconnaîtront plus tard tant d’héroïsme :

Le peloton des pionniers du 3e B.C.P. (sous le commandement de l’adjudant Louis Idoux) : engagé en première ligne dès le 31 mai, a fait preuve d’une abnégation digne de tout éloge, repoussant les attaques successives d’un ennemi supérieur en nombre. N’a pas hésité à contre-attaquer vigoureusement le 3 juin 1918 pour arrêter la progression de plus en plus forte de l’assaillant.

(Ordre général de la 170e D.I., n° 37, du 21 juin 1918)


Le premier peloton de la 2e compagnie de mitrailleuses, sous les ordres du sous-lieutenant Gaire : étant en première ligne, sans aucun soutien, enraya la progression de l’ennemi, lui infligeant de lourdes pertes. N’ayant plus de munitions, est allé se ravitailler à un dépôt qui se trouvait en avant de la première ligne. Durant les journées du 31 mai, 1er et 2 juin, fit preuve d’une bravoure et d’une ténacité sans pareilles, repoussant de nombreuses attaques ennemies, souvent sans le secours de l’artillerie et malgré un feu ennemi très violent dirigé sur ses positions.

(Ordre général n° 43, de la 170e D.I., du 30 juin 1918)

Le 3e bataillon de chasseurs : pendant la bataille de Champagne, sous le commandement du chef de bataillon Quillard, à peine reconstitué après les durs combats du Soissonais, s’est affirmé de nouveau comme un bataillon d’élite en arrêtant les attaques allemandes renouvelées jusqu’à sept fois pendant les journées des 15 et 16 juillet 1918, et en maintenant intacte la position dont la garde lui était confié.

(Ordre général des armées de l’Est, n° 1135 D, du 2 novembre 1918)

La prise d’Essen attache une nouvelle palme à la croix de guerre de notre fanion :

Le 3e bataillon de chasseurs : fidèle aux vieilles traditions de vaillance et de mordant qu’il n’a jamais cessé de faire revivre depuis le début de la campagne, s’est particulièrement distingué le 1er octobre 1918, sous le commandement de son chef, le commandant Quillard, devant Sommepy, en attaquant avec un allant et une audace au-dessus de toute éloge la position formidable de la tranchée d’Essen qui arrêtait depuis plusieurs jours la progression de l’attaque dans le secteur ; s’est emparé de 300 prisonniers, 14 officiers dont un état-major de bataillon, 4 canons de 77, 1 canon de 105, 1 mortier de 240 et 75 mitrailleuses.

(Ordre général n° 1445 de la Ive armée, du 10 novembre 1918.)

Une troisième citation à l’armée clôt ainsi la carrière de guerre du bataillon :

Le 3e bataillon de chasseurs à pied : à peine remis des fatigues de la vigoureuse offensive menée par lui au nord de Sommepy, a brillamment rempli sa mission au nord-est de Béthancourt, du 21 au 28 octobre 1918, gagnant près de 3 kilomètres en profondeur sur un terrain rasé par des feux de mitrailleuses et barré de plusieurs réseaux de fils de fer intacts. S’est emparé de canons de 77, de plusieurs mitrailleuses, d’un certain nombre de prisonniers, mettant en fuite la plupart des mitrailleurs qui assuraient avec acharnement la défense d’un terrain particulièrement difficile.

(Ordre général n° 428 de la Ve armée, du 28 novembre 1918.)

Historique du 3e BCP, IMPRIMERIE BERGER-LEVRAULT
Revenir en haut Aller en bas
 
3 BCP
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
BATAILLONS DE CHASSEURS :: HISTOIRE DE NOS BATAILLONS :: BATAILLONS DE CHASSEURS :: BATAILLONS ALPINS, A PIED, PORTES :: Citations des Bataillons :: Bataillons-
Sauter vers: