cyclsite ?

Bonjour à tous,
Bonjour Bruno,

La fin de la guerre de mouvement a eu pour effet ensuite, une réorganisation des GCC, mais aussi des compagnies cyclistes amenant parfois leur dissolution. Mais dans ces conditions, pourquoi par décision ministérielle du 17 février 1915, 7 détachements de cavaliers cyclistes furent créés ?


Amicalement,

Philippe

Bonjour à tous,
Bonjour Philippe,

Peux-tu m’en dire plus sur cette DM ?
Concernant le fin de la guerre de mouvement : c’est plutôt vers le 20 mai 1916 qu’une note du GQG réduit les GCC en effectif et ceci suite à la dissolution de certaines DC. Donc en 1915 nous sommes encore sous le coup « des performances » enregistrées par les cyclistes qui font forte impression.
Je vais creuser la question.
Amicalement,
Bruno

Bruno, c’est en consultant le livre intitulé :

Histoire de la grande guerre Henri Bidou – Gallimard 1936

Un chapitre qui décline ensuite plusieurs rubriques dont le premier « l’instruction du 8 décembre 1914 » et qui évoque le reconstitution de nos unités.

…On put constituer par décision du ministre du 17 février, des unités nouvelles : 15 régiments d’infanteries du 403e au 405e et du 407e au 418e, 5 bataillons de chasseurs 106e, 111e, 115e, 120, 121e regroupés en une brigade, 50 sections de mitrailleurs, 14 escadrons de cavaleries, 7 détachements de cavaliers cyclistes.

Je peux comprendre à cette date, de la mise sur pied des régiments de la série 400 où la classe 15 pour partie va être incorporée dans ces unités, la nouvelle brigade pour les chasseurs, l’augmentation des sections de mitrailleurs, mais les 14 escadrons comme ces cavaliers cyclistes me posent problème.

Amicalement,
Philippe
[i]

Bonjour à tous,
Bonjour Philippe,

Toujours aussi pertinent, j’aime bien. Merci pour ces précisions, une hypothèse « again » puisque faute d’information j’en suis là (hé bin oui !). La cavalerie est une arme « protégée », alors que l’on ne cesse de dissoudre les DC, Paradoxalement, la cavalerie à pied ne cesse de croître avec la création des régiments de cuirassiers à pied au sein des divisions restantes. Enfin, deux divisions de cavalerie à pied verront le jour en janvier 1918.
Dans la dernière année du conflit, l’effectif total d’une DC sera de 280 officiers, 6500 hommes, 6000 chevaux, 470 voitures et 100 autos.
On mise sur les régiments légers formés par les cyclistes. Les cyclistes envoyés en renfort dans les BCP sont remplacés fortement par des éléments de régiments de cavalerie de remonte. Enfin dernier argument et non des moindres, la Première Guerre Mondiale entraîne la modernisation de l’armée et pourtant cette arme, qu’est la cavalerie, va survivre. En effet, les généraux hésitent à s’en séparer. Elle peut servir lors de la percée. Elle rend de grands services de police lors de manifestations ou de mutineries. En bref, elle est surtout loyale.

Amicalement,

Bruno

Bonsoir à tous,
Bonsoir Bruno,

Merci pour ton analyse, je constate encore une fois dans ces quelques lignes, ton attrait pour ces unités. As-tu idée du bien fondé de la mise sur pied de ces détachements en février 1915 ? Il doit bien y avoir une raison ? A cette période, notre armée est en manque cruel d’effectifs. La loi Dalbiez va tourner à plein rendement !! La classe 15 est déjà sous les drapeaux et la 16 appelée dans quelques mois. Est il possible de quantifier ces 7 détachements ? Ces hommes étaient ils des cavaliers cyclistes ou des cycliste cavaliers ? Par leurs fonctions pouvons nous les associer aux GCC ?

Amicalement,
Philippe

Bonjour à tous,
Bonjour Philippe,

Désolé de te faire attendre, je cherche toujours des éléments de réponse...

Amicalement,

Bruno

Bonsoir à tous,
Bonsoir Bruno,

Je cherche aussi ..mais rien de probant. N’y a-t-il pas une corrélation entre ces 14 escadrons et ces 7 détachements ? Peut être un lien avec les RCC ? J’avoue c’est bien maigre comme analyse…

Amicalement,

Philippe