Raoul Brunon

Bonjour
un petit historique sur un grands monsieur qui fonda avec son frère jean le Musée de l'empéri à salon de provence.

Né en 1892 des sa plus tendre enfance, Raoul est attiré par l ‘armée et son passé, il avait huit ans en 1900 et déjà la futur collection était née. Succédant aux soldats de plomb de 1900, la collection Raoul et Jean Brunon deviendra en 1967 le Musée de l’Empéri, filiale du Musée de l’armée

Pendant les vacances de 1914, la guerre éclate, le tocsin appelle tous les Français, ses camarades. Le 02 aout 1914 ; il a alors 22 ans, brisant tous les obstacles, il conquit sont engagement. Mais se fut seulement dans le service automobile du train des équipages où les engagement sont seul acceptés.

C’est ainsi que Raoul quitte Marseille avec la Peugeot familiale qu’il a fait réquisitionner et commence la guerre comme conducteur du général d’Armau de Pouydraguin en Lorraine et en Alsace.

Cependant dès les premiers mois de la guerre, les fonctions qu’il occupe, lui semblent insuffisantes, pas assez d’action, trop peu de risque.

Jusqu’en 1916 il assiste de loin aux combats dans les Vosges, ombre du général Pouydraguin.
Le 9 avril 1916, Raoul a un entretien avec le général au sujet de son départ comme élève aspirant. Le 11 avril il passe une visite médicale et est reconnu apte au service dans l’infanterie.
Le 13 avril il est affecté au 14ème BCA ou il suit le cours des caporaux à Gérardmer, il intègre St Cyr le 17 mai. Malheureusement suite a un accident pour une question sur laquelle , il n’est pas d’accord avec le commandant, il ne sort pas Aspirant mais simple sergent. Il retourne au 14ème BCA où il reste jusqu’au 25 juin 1917 il demande sa mutation pour le 6ème BCA, qu’il rejoint sur Chemin des Dames , il est affectée à la 1ère section de la 2ème compagnie, où il se fera particulièrement remarqué lors de la défense du poste n°4 de la tranchée de la Gargousse le 10 aout 1917.
C’est le 23 octobre 1917, lors de l’attaque du Fort de la Malmaison qu’il a rendez vous avec son destin :
C’est probablement vers 11 heures, debout, alors qu’il rend compte d’une mission à son lieutenant, que Raoul est frappé par une balle qui lui traverse l’arrière de la tête, le sergent Deleuil part immédiatement chercher du secours vers le fort de la Malmaison occupé par les Zouaves. Mais blessé en cours de route, il ne revient pas. Raoul reste plusieurs heures en attente dans un trou d’obus. En début d’après midi l’aspirant Rey, l’aperçoit , titubant, faisant 5 mètres, tombant, se relevant, la tête ensanglantée et d’une pâleur de mort.
Il dépêcha alors le chasseur Grabet qui le mit sur son dos et le transporta au poste de secours du 10ème bataillon du 4ème Zouaves, où il fut pensé.
Il fut dirigé sur l’ambulance 12/20 du 11ème corps, stationnée à Brenelle, au sud de Vailly et Chassemy . c’est probablement au début de ce trajet qu’il reçut une deuxième blessure par éclats d’obus à la poitrine.
Arrivé à l’ambulance le médecin Sauvageot constat que toute intervention est inutile.
Raoul Brunon expire le lendemain vers 18 hres, la fiche de l’ambulance porte les mentions suivantes « blessure par éclats d’obus, plaies multiples commotion, shock » mais ne fait pas état de blessure à la tête.
Il n’avait jamais consenti à se coucher, il avait dit à ses hommes avant l’attaque : « je ne me coucherai, pas, c’est trop sale par terre. » il a tenu parole.

cordialement.

jean françois

Bonjour à tous,
Bonjour Jean-François,

Merci pour ces informations.
Un lien vers le musée l'Empéri, qui mérite le détour si vous passez par là.

http://www.echo-des-tranchees.org/fr/29_Musee-de-lEmperi-SalondeProvence_musee-zoom.html

Bien cordialement.
Evelyne et Marc.

Bonsoir,

Et un autre :

http://emperi-museum.org/

Bien cordialement.
Evelyne et Marc.

Bonsoir à tous

Merci Jean-François pour ces informations que je ne connaissais pas.

Evelyne, Marc merci pour les liens, j'ai commencé en début d'aprèm, mais je n'ai pas eu le temps de les mettres, c'est chose faite, merci

Amicalement
Thierry

Bonsoir Jean-François,

Merci pour ce rappel !!
Il est toujours aussi important de refaire vivre le passer de nos anciens ! C'est primordial autant que peut l'être le fait de souligner les actions de nos chasseurs actuellement sur différents théâtres d'opérations qui défendent haut et fort nos trois couleurs !



Cordialement,
Yvick

Bonjour à tous,

A leur actif :

« Les drapeaux des Chasseurs à pieds depuis 1841 ».

Colonel Guinard et Jean Brunon.

Aux Editions Raoul et Jean Brunon. Marseille_ 1942.

Un exemplaire se trouve entre autres, à la bibliothèque militaire de Lyon.

Amicalement.
Evelyne.